Parc Naturel Régional des "Pyrénées Catalanes"  

 

Réalisation : du 7 au 9 octobre 2020

Participants : 1 (Armel)

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Une galerie photos est en ligne pour visualiser les points forts de ce périple

 => Lien "Parc Naturel Régional des Pyrénées catalanes" ou la présentation sympa préparée par Daniel "Pyrénées catalanes"

 

Une année de cyclotourisme sans "Voyage Itinérant", cela ne fait pas sérieux. Faute de candidat pour m'accompagner, je me suis lancé l'objectif de parcourir le "Parc Naturel Régional des Pyrénées catalanes" en 3 jours début octobre. Sachant que ce parc est traversé en totalité par une ligne de chemin de fer, ce ne devait pas être bien difficile, grosse erreur !

 

1er jour
Stationnement de la voiture à l'entrée du parc. Nous sommes au haut du Puymorens à 1.915m d'altitude, il y fait froid, il pleut et la neige pourrait rendre le retour problématique. La question se pose d'abandonner dès maintenant. Gore-text et gants d'hiver sont de mise.
Dans la descente, traversée de Porté-Puymorens (BPF) sans pointer de peur de ne pas repartir selon un adage digne de Vélocio "S'il pleut, on ne s'arrête pas et on ne mange pas".
A partir de 1.400m, la météo redevient plus clémente, je continue la descente jusqu'au four solaire d'Odeillo puis entame la remontée vers le lac des Bouillouses (2.017m). La route ici appartient aux bovidés, bien plus tranquilles que ceux d'une ganaderia. J'y surprends même une marmotte. Retour ensuite vers la citadelle de Mont-Louis pour la nuit à proximité du monument dédié à Emmanuel Brousse.

 

2ème jour
Départ dès 08h30 pour la maison du parc à Olette. Un panneau routier indique "descente dangereuse 10% sur 12 km". Pointage du carton, on m'explique comment éviter la route nationale pour rejoindre l'abbaye de St Martin du Canigou par un chemin de terre et une petite route escarpée, tout au moins jusqu'au village de Casteil. Ensuite l'affaire se corse, les chaussures de marche sont indispensables, mais le site est sensationnel.
La redescente s'avère extrêmement risquée, les disques de freins sont brulants, mais pas un coup de pédale jusque Prades qu'il convenait de rejoindre pour une photo historique. Prades est à 400m d'altitude, la route nationale est trop dangereuse, le choix raisonnable est de rallonger par la petite route du col de Llose (1.866m). J'arrive à l'hôtel exténué 30 minutes avant la tombée de la nuit.

 

3ème jour
Presque une étape de repos. Remontée en balade au village de Porté-Puymorens. Pointage à l'unique bistrot qui ne fournit pas de sandwich. Je repart une nouvelle fois l'estomac vide pour les 6 derniers km qui mènent au col.

Au bilan, 230 km parcourus, que de montées et descentes. Les freins à disques se sont avérés indispensables, et les paysages somptueux